5 critères objectifs pour déterminer si un texte est mauvais

5 critères objectifs pour déterminer si un texte est mauvais

Un texte est mauvais s’il répond à l’un de ces 5 critères :

  1. Le texte est plagié.
  2. Le texte n’a pas de sens.
  3. Le texte est mal orthographié.
  4. Le texte est mal présenté.
  5. Les informations du texte sont inexactes.

Explications :

Il y a quelques semaines, j’ai participé à la résolution d’un conflit entre un rédacteur et son client.

Le client refusait de payer un texte au rédacteur car il le jugeait « inexploitable », ce à quoi le rédacteur répondait qu’il était « bon ». Personnellement, je trouvais ce texte « plutôt bof ».

La situation était bloquée car l’appréciation de la qualité du travail livré était complétement subjective. Chacun déterminant la qualité selon sa propre perception… et de ses intérêts. Finalement, la situation s’est débloquée lorsque j’ai détecté que le texte était utilisé sur l’un des sites du client. Ce contenu dit « inexploitable » était donc exploité… Le client indélicat a donc été forcé de payer vu qu’il l’utilisait bel et bien.

Pour information, il s’agissait d’un texte à 6 euros…

Chers clients, pour des sommes inférieures à 15 €, évitez-vous bien des soucis :

  1. Payez le rédacteur.
  2. Ne travaillez plus avec lui.

Suite à cette petite aventure, je me suis gratté la tête pour trouver des critères qui permettent de déterminer objectivement si un texte est mauvais. Voici 5 critères objectifs qui me paraissent indispensables à respecter :

Critère n°1 : le texte est-il plagié ?

Si vous détectez qu’un texte est un copier-coller, une réécriture grossière ou une traduction d’un texte déjà existant, alors vous pouvez considérer que non seulement le texte est inexploitable mais également que le rédacteur est malhonnête.

Trouver si un texte est plagié est facile, il existe des outils en ligne, gratuits ou payants pour le faire automatiquement. Personnellement, j’utilise KillDuplicate, qui est utilisable via Bulldoz.

Au passage je vous invite à lire cet article que j’ai rédigé sur mon blog perso : « L’art subtil du plagiat« .

Critère n°2 : le texte a-t-il du sens ?

Il existe des générateurs de textes qui sont capables de produire des textes assez crédibles, c’est parfois assez bluffant. Néanmoins, il y a souvent un manque de logique global, des défauts… qui font que le texte n’a finalement aucun sens.

Évidemment, il n’y a pas que les machines qui écrivent n’importe quoi ! Certains rédacteurs sont tout à fait capables d’écrire des textes sans queue, ni tête 😉

Si un texte n’a pas de sens vous pouvez considérer qu’il est mauvais.

Déterminer si un texte a du sens est souvent assez rapide, il suffit généralement de lire quelques phrases pour détecter les premières incohérences.

Critère n°3 : L’orthographe est-elle respectée ?

Ayant moi-même de gros soucis avec l’orthographe, je suis assez compréhensif avec les gens qui font beaucoup de fautes. Néanmoins lorsqu’on est rédacteur professionnel, j’estime qu’on ne peut pas se permettre de faire plus de 1 faute par 200 mots. Si un rédacteur sait qu’il est mauvais en orthographe, il doit faire corriger son travail par une autre personne avant de le livrer à son client. C’est la base.

Si un texte contient plus d’une faute d’orthographe par 200 mots, vous pouvez considérer que le travail est de mauvaise qualité.

Déterminer si un texte est bien orthographié est un travail assez fastidieux : vous devez rechercher les fautes ou demander à quelqu’un assez doué en orthographe de le faire.

Critère n°4 : Le texte est-il bien présenté ?

Pour être lisible, un texte doit contenir des sous-titres et des paragraphes. Si un rédacteur vous livre un texte « monobloc », ce n’est pas un texte, c’est une suite de phrases.

Si un texte ne contient pas plusieurs paragraphes, vous pouvez considérer que le travail a été bâclé.

Critère n°5 : Les informations sont-elles exactes ?

Un rédacteur doit s’assurer que ce qu’il raconte est exact. Par exemple, une information fausse dans le domaine de la santé ou du bricolage peut avoir des conséquences très dangereuses pour un lecteur non averti.

Le client a une part de responsabilité dans cette partie : s’il veut s’assurer que les informations soient correctes, il doit fournir des sources fiables.

Si le client ne fournit pas d’informations correctes, le rédacteur doit prendre en compte le temps de recherche dans sa facturation.

Un texte qui contient des informations inexactes peut-être considéré comme mauvais.

Valider ce point est difficile si vous n’êtes pas un expert dans le domaine car il faut vérifier chaque information contenue avec des sources fiables

Faisons un petit récapitulatif :

Un texte est mauvais s’il ne respecte pas ces 5 critères :

  1. Le texte est plagié.
  2. Le texte n’a pas de sens.
  3. Le texte est mal orthographié.
  4. Le texte est mal présenté.
  5. Les informations du texte sont inexactes.

Si ces 5 points sont respectés, alors le rédacteur a fourni un travail « honnête » et il devrait être payé sans discussion. Attention, ça ne signifie pas que ce texte est « bon », il est juste « pas mauvais », ce qui est très différent 😉

A noter : Les rédacteurs sont des humains, ils sont donc susceptibles de se planter et de rédiger parfois un mauvais texte… Ce sont des choses qui arrivent à tout le monde 🙂

Voici qui termine cet article sur les mauvais textes. Je vous invite maintenant à lire celui sur les « bons » textes, voire même « exceptionnels » 🙂

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